Fernand Pauriol

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Fernand Pauriol
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Fernand Pauriol dit Duval ( à Mallemort - à Fresnes) est un journaliste et militant communiste français, résistant durant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et études[modifier | modifier le code]

Fernand Pauriol naît en 1913 à Mallemort dans les Bouches-du-Rhône. Son père est charpentier. Il fait ses études à l’école d’hydrographie de Marseille d’où il sort radio-télégraphiste de la marine marchande[1].

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Il adhère aux Jeunesses communistes en 1930, puis au Parti communiste l'année suivante[1].

Membre du Comité directeur du Secours rouge international (SRI), dont il est l’un des principaux dirigeants à Limoges, il est appelé au début de 1936 à Marseille pour donner au SRI une nouvelle orientation dans le cadre du Front populaire. Il signe des articles pour le journal de cette organisation, La Défense.

Ses talents de journaliste incitent François Billoux à lui confier la direction de l'hebdomadaire Rouge-Midi.

Résistance[modifier | modifier le code]

Mobilisé dans la goniométrie, service de détection des émissions radio, Fernand Pauriol, sitôt démobilisé se cache sous le pseudonyme de Duval, devenant le responsable national du Parti communiste pour les émissions clandestines. Il installe des stations et forma des radios.

Fernand Pauriol fabrique lui-même en un appareil émetteur assez puissant pour diffuser jusqu’à Londres et de là, par le relais de l’ambassade soviétique. Il installe un autre émetteur dans la région parisienne. Ainsi, Fernand Pauriol se trouve être le seul lien avec l’Orchestre rouge.

Traqué, il finit par être arrêté le à Pierrefitte, en région parisienne. Il feint de passer pour un agent subalterne, mais est identifié. Interrogé, torturé, soumis au chantage, il est incarcéré à la prison de Fresnes. Il est condamné à mort le et fusillé le .

D'abord inhumé au cimetière de Bagneux, le cercueil est ensuite déplacé le au Vésinet, où réside sa famille, et inhumé dans le carré militaire du cimetière municipal[2].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Fernand Pauriol est reconnu « Mort pour la France » par le ministère des Anciens Combattants le [3].

Une rue de Marseille porte son nom depuis le [1].

La médaille de la Résistance lui est conférée par décret le [4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c René Lemarquis, Claude Pennetier, Jean-Marie Guillon, « PAURIOL Fernand. Pseudonymes dans la Résistance : Fernand Duval, Maurice Rivière », sur Le Maitron, 16 janvier 2010, dernière modification le 21 septembre 2022 (consulté le ).
  2. Associations des Anciens Combattants du Vésinet, « Fernand Pauriol (1913-1944) », sur histoire-vesinet.org (consulté le ).
  3. « Fernand Baptistin PAURIOL alias Robert Duval », sur Mémoire des hommes (consulté le ).
  4. « Fernand PAURIOL », sur Mémoire des hommes (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]